Traversée par la Vienne, Limoges a des origines anciennes, mais n’a jamais eu d’unité véritable, comme en témoigne la structure de son centre. Motte féodale, Cathédrale, Vieille Ville, édifices religieux, vieux ponts, maisons à colombages, grands bâtiments modernes et hôtels particuliers, c’est assurément la diversité architecturale qui fonde une hétérogénéité gorgée de richesses.
La ville de Limoges offre le plaisir d’arpenter des rues aux charmes variés. Nombre d’entre elles sont pavées et réservées aux piétons, faisant la joie de tous ceux qui aiment le shopping. De nombreux magasins, dans tous les domaines, et de grandes librairies, indiquent que l’on est bien dans la capitale régionale, qui est aussi une ville universitaire.
Les rues du Temple, du Consulat, du Clocher, perpendiculaires aux rues Jean Jaurès, Adrien Dubouché, et à la rue de la Boucherie, dessinent l’armature du cœur commerçant de Limoges. Un cœur lové par un arc de cercle qui s’étend de la place Denis Dussoubs jusqu’à la place Haute-Vienne, en passant par les Halles.
Des monuments célèbres, comme la gare des Bénédictins, l’hôtel de ville, la Bibliothèque Francophone Multimédia, le Grand Théâtre, traduisent une diversité et un mélange des styles et des époques. La ville est construite sur des buttes, le relief ainsi formé est propice à un tracé un peu anarchique des rues et ruelles. Le promeneur en tire profit, monte et descend au fil des boutiques, au fil des terrasses.
Mais à Limoges, il est difficile de résister à la promenade gourmande. Plusieurs places diffusent ainsi des atmosphères toutes différentes. Tantôt un marché donne envie de s’attarder (le Marché de la place des Bancs…, le Marché de Noël...), tantôt l’idée vient de s’installer à une table pour profiter du temps qui passe devant un verre ou un café. Le secteur regorge de petits restaurants, les plus visibles attirent l’œil, mais n’hésitons pas à s’aventurer dans les petites rues pour découvrir les menus et se faire soi-même un carnet de bonnes adresses. Une idée par exemple : descendez la rue Charles Michels, aventurez-vous, vers la rue Delescluse, l’appétit viendra naturellement...
© Un article de Stéphane Dubin - Détours en Limousin
Publié le : 22 août 2009
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